jeudi 13 novembre 2008

A la expectativa en el corazón de Europa



A la expectativa en el corazón de Europa

Patricia Cirera



Analizando a los candidatos André Jacques, psicólogo y especialista de la gestualidad profesional, y Pierre Efratas, formador profesional del habla en público han analizado la comunicación no verbal de los dos candidatos a la Casa Blanca.

Según el estudio de estos especialistas, Obama demuestra más confianza en sí mismo y da cierta seguridad por sus gestos abiertos. Por el contrario, McCain demuestra cierta inseguridad por su rigidez. Pero es esta rigidez la que le permite jugar con la ironía ante su adversario y puede crear empatía.

jeudi 6 novembre 2008

Yes, he can !

Yes, he can !
Un exemple d'adresse verbale et non verbale





Outre la communication non verbale qu’il maîtrise parfaitement (http://lesoleil-obama-mccain.blogspot.com/2008/10/coupez-le-son-et-obama-gagne-en-body.html), le nouveau président élu des USA nous a offert de vrais bijoux d’expression verbale.
A telle enseigne que depuis janvier 2008, nous proposons aux stagiaires, responsables et personnalités publiques que nous formons de décoder son fameux discours « Yes, we can ». Rappelons que ce cas d’école a été écrit par un jeune prodige de 27 ans : Jon Favreau.

TROIS CLEFS POUR MIEUX COMPRENDRE LA FORCE DU DISCOURS "YES, WE CAN"
1. La structure dialectique
On nous l’enseigne à l’école, et pourtant très vite, nous nous empressons de l’oublier ! Un bon texte, c’est d’abord :

- Une introduction : poser les bases.

- Un développement : commencer le récit en le balisant.

- Un nœud (ou bascule du discours) : faire passer d’une étape à l’autre en changeant de pied.

- Un développement : poursuivre le récit et continuer le balisage.

- Une conclusion : fournir clairement et de façon concise les éléments à retenir.

- Une chute : recourir à une formule, à une image qu’on n’oubliera jamais.

2. La construction en AIDA

Cet acronyme signifie « Attention, Intérêt, Désir, Action »

- L’idée est de commencer par fixer l’attention ;

- de poursuivre en suscitant l’intérêt ;

- de continuer en stimulant le désir d’adhérer à ce que vous dites ;

- et enfin, de faire passer votre public à l’action.

A présent, si vous voulez commencer à découvrir où se situent ces étapes du discours de Barack Obama, cliquez sur : http://www.youtube.com/watch?v=Fe751kMBwms&feature=related




3. La progression dramatique

Une minute et deux secondes pour remercier ses partisans !

Barack Obama prend le temps de prendre son public en considération, de créer un climat d’empathie, en se tournant avec force et complicité vers tous les participants. Ensuite, après ses remerciements à sa concurrente battue (Hillary Clinton), il laisse passer un silence et commence à raconter son histoire optimiste et volontariste.

« Quelque chose se passe en Amérique ». Il pratique en alternant montées verbales et en silences, en balisant son propos d’exemples pratiques, humains. Les formules sont courtes et directes. Barack Obama ne dit pas « je », il dit « vous », il dit « nous ».

A 9 minutes 50, il passe à une vitesse supérieure « Aux Etats-Unis, l’espoir n’est pas une fausse idée » et rappelle des étapes de l’épopée américaine.

A 10 minutes 55, Barack Obama donne une nouvelle impulsion à son discours en lançant « Oui, nous le pouvons », et il scande progressivement ce leitmotiv en gradation, en jouant de plusieurs registres de « Yes, we can ». Le final consiste en une montée tonale à la fois forte et rapide.

La forme de ce discours est si achevée, si « musicale », que plusieurs artistes ont décidé d’en faire le clip de la campagne du nouveau président. http://www.youtube.com/watch?v=jjXyqcx-mYY

Un discours n’est pas une suite de concepts verbaux simplement chargés de "communiquer" : c’est aussi une histoire, une création qui doit toucher juste et fort !


samedi 1 novembre 2008

Pierre Efratas l’invité de: "L'Essentiel" sur Bel-RTL

BEL-RTL : vendredi 31 octobre de 19h00 à 19h30, Pierre Efratas, consultant associé Le Soleil, était l’invité de: "L'Essentiel" de Thomas De Bergeyck.

Cette émission était consacrée aux élections présidentielles américaines et à l'importance du non verbal dans la communication politique.

Résumé de l'interview :

Pierre Efratas a expliqué à Thomas de Bergeyck que Le Soleil, décode l'expression non verbale et verbale de façon à rendre la vie plus facile, à améliorer l'efficacité de la communication individuelle dans tous les domaines.

Ce spécialiste du body language rappelé les grandes différences entre les gestuelles de McCain et d'Obama :
- BO : grands gestes vers le public, paumes et doigts ouverts vers le public, index soutenus par le pouce, mouvement ample et souple
- JMcC : petits gestes cadrés, scandés, il martele ses propos, doigts droits serrés faisant « bloc » et pouce en l'air, le poing gauche fermé.

Rapport entre programmes et gestuelles :
- OB plus "ensemble", yes we can, ouverture.
- JMcC dégage ainsi une autorité, une volonté, père de la nation, défensif.

Quels sont les défauts en gestuelle de chacun des candidats ?


Chez OB, peut-être au début, un côté enfant rêveur. Mais en général, une parfaite maîtrise de son body languge. Rien à dire ! En totale harmonie avec ce qu’il dit. Authenticité.
Chez JMcC, fuite du regard, attitude figée en début de débat, grand stress, il se jette tout de suite dans l'écriture de ses notes, ce qui rompt le contact.

Conseil aux politiques qui écouteraient cette émission : éviter de se plonger tout de suite dans leurs notes, être en ouverture, montrer qu'on regarde le public ou interlocuteur, écoute, comprend. Atouts de JMcC : ses excellentes mimiques, avec un côté Charlie Chaplin vieillissant.

Quels conseils ?

Keep going pour OB. Moins jouer du registre guindé
père de la nation pour JMcC.
Qui va gagner ? Suis pas Mme Soleil, je me garderai d'un pronostic, mais en gestuelle c'est clair, c'est OB qui gagne les élections. C'est un enfant de la télé.