mercredi 21 janvier 2009

Interview de André Jacques par la DH

19 janvier 2009 la DH interviewe, par téléphone, André Jacques concernant l'investiture d'Obama le lendemain.

Article :

Rassembleur par la parole et les gestes
(20/01/2009)

La gestuelle de Barack Obama transpire la confiance et la maîtrise
BRUXELLES André Jacques, psychologue et spécialiste de la gestuelle professionnelle, ne cache pas qu'il est sous le charme de Barack Obama. Le Président américain maîtrise parfaitement sa gestuelle - marque des plus grands.
"Ce que l'on pourra constater dans son discours d'investiture, c'est qu'il balaiera la salle de gauche à droite. Il va littéralement en prendre possession. Il ne sortira probablement pas les mains de son pupitre avant la moitié de son discours, pour augmenter le suspense, l'attention."


Chacun de ses gestes a une signification, indique une direction, enchaîne le spécialiste. "Son index, toujours soutenu par son pouce, est un geste fort teinté de sécurité, là où un index pointé tout seul est un geste accusateur."
André Jacques souligne aussi les silences qui marquent les discours de Barack Obama. "C'est un des grands champions des silences qui marquent des pauses et font monter l'attention. C'est la griffe des grands orateurs. Ses mouvements de têtes font aussi montre d'une parfaite maîtrise : il sait ce qu'il veut. Il est également heureux quand on l'applaudit. Il cligne alors des yeux très rapidement, signe d'une jouissance interne."


Lorsqu'il s'adresse au public, "il fait des gestes de la main gauche; alors que lorsqu'il aborde un sujet plus rationnel ou parle du parti républicain, il effectue des gestes de la main droite. Ses bras sont ouverts et écartés, signe d'une grande ouverture. Assis, il écarte aussi les jambes, pour avoir une bonne assise. Il est très difficile de le prendre au dépourvu".

Quant à son sourire, il est loin d'être forcé : "Les petites plissures aux coins des yeux en sont la preuve. Il n'est pas un adepte du sourire pepsodent tel que le pratiquait Nicolas Sarkozy en campagne."

À l'égard de sa famille , les gestes de Barack Obama laissent aussi transparaître un grand paternalisme, surtout lorsqu'il guide ses filles. "Lorsque sa famille le rejoint, il prend toujours le soin de repositionner sa femme et ses enfants avant de prendre la parole", explique André Jacques. "Ce sont des gestes affectifs qui plaisent aux Américains. Ses gestes larges et arrondis sont toujours rassembleurs. Dans son discours, il parlera sûrement des valeurs familiales, importantes à ses yeux et à ceux des Américains."


Vincent Schmidt
© La Dernière Heure 2009

jeudi 13 novembre 2008

A la expectativa en el corazón de Europa



A la expectativa en el corazón de Europa

Patricia Cirera



Analizando a los candidatos André Jacques, psicólogo y especialista de la gestualidad profesional, y Pierre Efratas, formador profesional del habla en público han analizado la comunicación no verbal de los dos candidatos a la Casa Blanca.

Según el estudio de estos especialistas, Obama demuestra más confianza en sí mismo y da cierta seguridad por sus gestos abiertos. Por el contrario, McCain demuestra cierta inseguridad por su rigidez. Pero es esta rigidez la que le permite jugar con la ironía ante su adversario y puede crear empatía.

jeudi 6 novembre 2008

Yes, he can !

Yes, he can !
Un exemple d'adresse verbale et non verbale





Outre la communication non verbale qu’il maîtrise parfaitement (http://lesoleil-obama-mccain.blogspot.com/2008/10/coupez-le-son-et-obama-gagne-en-body.html), le nouveau président élu des USA nous a offert de vrais bijoux d’expression verbale.
A telle enseigne que depuis janvier 2008, nous proposons aux stagiaires, responsables et personnalités publiques que nous formons de décoder son fameux discours « Yes, we can ». Rappelons que ce cas d’école a été écrit par un jeune prodige de 27 ans : Jon Favreau.

TROIS CLEFS POUR MIEUX COMPRENDRE LA FORCE DU DISCOURS "YES, WE CAN"
1. La structure dialectique
On nous l’enseigne à l’école, et pourtant très vite, nous nous empressons de l’oublier ! Un bon texte, c’est d’abord :

- Une introduction : poser les bases.

- Un développement : commencer le récit en le balisant.

- Un nœud (ou bascule du discours) : faire passer d’une étape à l’autre en changeant de pied.

- Un développement : poursuivre le récit et continuer le balisage.

- Une conclusion : fournir clairement et de façon concise les éléments à retenir.

- Une chute : recourir à une formule, à une image qu’on n’oubliera jamais.

2. La construction en AIDA

Cet acronyme signifie « Attention, Intérêt, Désir, Action »

- L’idée est de commencer par fixer l’attention ;

- de poursuivre en suscitant l’intérêt ;

- de continuer en stimulant le désir d’adhérer à ce que vous dites ;

- et enfin, de faire passer votre public à l’action.

A présent, si vous voulez commencer à découvrir où se situent ces étapes du discours de Barack Obama, cliquez sur : http://www.youtube.com/watch?v=Fe751kMBwms&feature=related




3. La progression dramatique

Une minute et deux secondes pour remercier ses partisans !

Barack Obama prend le temps de prendre son public en considération, de créer un climat d’empathie, en se tournant avec force et complicité vers tous les participants. Ensuite, après ses remerciements à sa concurrente battue (Hillary Clinton), il laisse passer un silence et commence à raconter son histoire optimiste et volontariste.

« Quelque chose se passe en Amérique ». Il pratique en alternant montées verbales et en silences, en balisant son propos d’exemples pratiques, humains. Les formules sont courtes et directes. Barack Obama ne dit pas « je », il dit « vous », il dit « nous ».

A 9 minutes 50, il passe à une vitesse supérieure « Aux Etats-Unis, l’espoir n’est pas une fausse idée » et rappelle des étapes de l’épopée américaine.

A 10 minutes 55, Barack Obama donne une nouvelle impulsion à son discours en lançant « Oui, nous le pouvons », et il scande progressivement ce leitmotiv en gradation, en jouant de plusieurs registres de « Yes, we can ». Le final consiste en une montée tonale à la fois forte et rapide.

La forme de ce discours est si achevée, si « musicale », que plusieurs artistes ont décidé d’en faire le clip de la campagne du nouveau président. http://www.youtube.com/watch?v=jjXyqcx-mYY

Un discours n’est pas une suite de concepts verbaux simplement chargés de "communiquer" : c’est aussi une histoire, une création qui doit toucher juste et fort !


samedi 1 novembre 2008

Pierre Efratas l’invité de: "L'Essentiel" sur Bel-RTL

BEL-RTL : vendredi 31 octobre de 19h00 à 19h30, Pierre Efratas, consultant associé Le Soleil, était l’invité de: "L'Essentiel" de Thomas De Bergeyck.

Cette émission était consacrée aux élections présidentielles américaines et à l'importance du non verbal dans la communication politique.

Résumé de l'interview :

Pierre Efratas a expliqué à Thomas de Bergeyck que Le Soleil, décode l'expression non verbale et verbale de façon à rendre la vie plus facile, à améliorer l'efficacité de la communication individuelle dans tous les domaines.

Ce spécialiste du body language rappelé les grandes différences entre les gestuelles de McCain et d'Obama :
- BO : grands gestes vers le public, paumes et doigts ouverts vers le public, index soutenus par le pouce, mouvement ample et souple
- JMcC : petits gestes cadrés, scandés, il martele ses propos, doigts droits serrés faisant « bloc » et pouce en l'air, le poing gauche fermé.

Rapport entre programmes et gestuelles :
- OB plus "ensemble", yes we can, ouverture.
- JMcC dégage ainsi une autorité, une volonté, père de la nation, défensif.

Quels sont les défauts en gestuelle de chacun des candidats ?


Chez OB, peut-être au début, un côté enfant rêveur. Mais en général, une parfaite maîtrise de son body languge. Rien à dire ! En totale harmonie avec ce qu’il dit. Authenticité.
Chez JMcC, fuite du regard, attitude figée en début de débat, grand stress, il se jette tout de suite dans l'écriture de ses notes, ce qui rompt le contact.

Conseil aux politiques qui écouteraient cette émission : éviter de se plonger tout de suite dans leurs notes, être en ouverture, montrer qu'on regarde le public ou interlocuteur, écoute, comprend. Atouts de JMcC : ses excellentes mimiques, avec un côté Charlie Chaplin vieillissant.

Quels conseils ?

Keep going pour OB. Moins jouer du registre guindé
père de la nation pour JMcC.
Qui va gagner ? Suis pas Mme Soleil, je me garderai d'un pronostic, mais en gestuelle c'est clair, c'est OB qui gagne les élections. C'est un enfant de la télé.

mardi 28 octobre 2008

LE SOIR : Les mains et les yeux d’Obama font mouche




Le Soir du 28 octobre publie un article et un portfolio sur la gestuelle.





Interview de André Jacques - Le Soleil Consult & Training (http://www.lesoleil.be/)


Pour le consulter, rendez vous à l'adresse suivante : http://www.lesoir.be/dossiers/elections_us_2008/article_654910.shtml
Bonne lecture!


dimanche 26 octobre 2008

RTL Info à L'infini - Le succès de Barack Obama s'expliquerait par sa gestuelle.




RTL Info à L'infini - Le succès de Barack Obama s'expliquerait par sa gestuelle.


Vu sur RTL le samedi 25 octobre 2008 au JT de 19h :

Pierre Efratas et Vincent Geeraerd, consultants associés Le Soleil Consult & Traning, expliquent sur RTL-TVI l'importance du langage non verbal dans toute communication (93%). Ils démontrent au journaliste de RTL-TVI, par de nombreux exemples, toute l'importance de la gestuelle des deux candidats à la présidence, éléments essentiels pour convaincre, séduire ... et donc gagner les élections.






jeudi 23 octobre 2008

Coupez le son et Obama gagne en body language

« Tu as vu le débat Obama – McCain ? »

La communication non verbale dans la campagne électorale américaine


« Il fait plus présidentiel ». « Il m’a donné une impression d’assurance et d’autorité ». « Il sait de quoi il parle ». « Tu as vu ses grimaces? » « Il est sympathique ». « Il a l’air plus dynamique, moins coincé… ». « Quelle aisance ! ». « Il passe vraiment bien à la TV » A une époque où les supports de masse audiovisuels revêtent une importance centrale, la communication non verbale – ou « body language » - est devenue une arme essentielle du combat politique. Elle l’est aussi de plus en plus dans les entreprises et les institutions, pour les responsables, dirigeants, cadres mais aussi pour les intervenants de terrain. En effet, la communication non verbale est un flux sensible qui nous touche, avant même que nous entrions dans une connaissance intelligible, plus raisonnée.
Selon Albert Mehrabian, chercheur à l’université de Californie, en face à face :
le verbal (contenu des mots, simplicité, répétition) ne représente que 7% du pouvoir de conviction.
le vocal (ton, voix, vitesse, timbre, intonation, pauses, respiration et soupirs) représente 38%. le visuel, quant à lui (gestes, postures du corps, expression du visage, mimiques, contact visuel, aspect vestimentaire), représente 55%.

Le Soleil Training ( http://www.lesoleil.be/)
André Jacques, psychologue, formateur et spécialiste de la gestuelle professionnelle et
Pierre Efratas, coach, formateur professionnel à la prise de parole en public
Vincent Geeraerd, coach, formateur professionnel en langage non verbal
Claudie Rion, actrice et formatrice PNL en entreprise
forment de nombreux groupes et personnalités à ces techniques. (Références : http://www.lesoleil.be/temoignages.html)

Ils se sont livrés à un décodage de la gestuelle des trois débats McCain-Obama et nous en proposent une série de clefs.
En voici quelques extraits :

Campagne présidentielle 2008

Décodage du langage non verbal des deux candidats à la présidence.
Analyse des trois débats : 26/09/08, 07/10/08,15/10/08
© LE SOLEIL Consult & Training ( http://www.lesoleil.be/)

Sources images :
http://www.tv5.org/TV5Site/election_us
http://portfolio.lesoir.be/
http://fr.youtube.com/watch?v=Fe751kMBwms&feature=related
http://www.huffingtonpost.com/
http://www.boston.com/news/politics

“Coupez le son et Obama gagne en body language”

Salutations












Salut d’Obama : sourire décontracté, la main ouverte doigts écartés face au public : grande ouverture… 15/10/08

Y-aurait-il crispation dans le chef de Mc Cain ?













Mc Cain regagne sa place ; Obama salue toujours ! 15/10/08

Lors du 2e débat, Mc Cain était tellement stressé qu’il a à peine salué le public. Petit geste esquissé sans ampleur. 07/10/08

Présentations













Lors du 1er débat le 26 septembre, Obama en serrant la main de son adversaire, lui maintient le coude fermement et l’empêche ainsi d’agir « Je te cadre ».
Mc Cain, lui, ne daigne même pas le regarder et lui effleure le coude.


Lors du 2e débat, Mc Cain tend une main rigide pour bien signifier sa position de combat.











Lors du 3e débat, Mc Cain, en serrant la main d’Obama, maintient son bras : signe de convivialité mais aussi de dominance, maintenir l’action de l’autre, la canaliser.
Obama, lui a une attitude condescendante, en serrant la main de Mc Cain, il lui tapote l’arrière du dos : « t’en fais pas : ça ira (mon vieux ?)» 15/10/08


Le combat de la gestuelle est lancée.
Nous nous concentrerons principalement sur la gestuelle des mains : la plus significative. Elles traduisent l'aboutissement des intentions profondes. Le passage à l'action.















Un classique de la gestuelle d’Obama (voir aussi le discours « Yes we can » sur Youtube) : les index soutenus par le pouce tantôt vers le haut*, tantôt vers le bas**, qui pointent les éléments importants, qui scandent, qui affirment le « moi-je »। Ils ne se dirigent jamais vers le public ou l’interlocuteur (index pointé = menace, agression comme Le Pen)।
* autorité, projection vers le futur
** indication de l’objet, ici et maintenant


Autre constante en position assise : les mains d’Obama, doigts légèrement écartés, englobent largement, en « arrondi, ensemble ». Peaume des mains presque toujours visibles : signe d'ouverture, rien à cacher.



Les mains de Mc Cain travaillent en « cadré de haut en bas » doigts serrés et le poing serré de la main droite. Il martèle et tranche.
Approche "carrée", c'est comme cela et pas autrement. Peaume des mains tournées vers lui, il se protège, met des barrières.
Il donne ainsi une image de quelqu'un de ferme et de déterminé.

Cette gestuelle des mains des candidats correspond bien à leurs électorats propres et leurs attentes.
L'un qui fait appel au groupe, la communauté. Ensemble : "Yes WE can". Solidarité, ouverture.
L'autre préconise la force et la détermination. Il faut se défendre, sans faiblir. Montrer que nous sommes sans concessions.

Il y a bien sûr,encore beaucoup de choses à dire ...


suite au prochain épisode !

Si vous aussi, vous désirez mieux connaître les "secrets" du langage non verbal pour mieux vous connaître et mieux communiquer, n'hésitez pas à prendre contact avec nous : http://www.lesoleil.be/ ou +32 2 660 93 99